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 Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas

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Adèle C. Johnstone
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Adèle C. Johnstone


Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas 28306045
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Date d'inscription : 23/07/2009
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MessageSujet: Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas   Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas I_icon_minitimeMar 18 Aoû - 20:05

Spoiler:


    Après une brève soirée dans la salle commune des verts et argent entre bons camarades de maison, écourtée à cause d'élèves apparemment dérangés par le bruit et alors que d'autres avaient préféré rejoindre leur nid douillet, Adèle avait décidé de ne pas aller se coucher, du moins pas maintenant. Elle voulait encore profiter de ce vendredi soir et n'était pas la seule.
    Relativement de bonne humeur, elle avait passé une journée des plus agréables et avait profité des minces rayons de soleil pour passer son après-midi dans le parc à bouquiner. Elle se réjouissait d'ors et déjà du weekend qui l'attendait puisque pour une fois, elle n'avait ni révision à faire, ni devoir à rendre pour la semaine prochaine ; notre chère blonde allait donc pouvoir profiter de ces deux prochains jours comme il se devait. Elle n'avait pas prévu d'activités mais comptait bien s'évader du château pour oublier l'interminable semaine qu'elle venait de passer. La soirée, organisée par deux septième année de sa maison, d'après ce qui lui avait confié Jeffrey, ne fut pas très mouvementée, pour ne pas dire ennuyante. La fatigue des premières semaines de cours, difficile à encaisser après deux longs mois de vacances, se faisait déjà ressentir et l'animation n'était pas encore au rendez-vous. Comme à l'accoutume, des clans s'étaient formés au fil des heures et nul doute sur les facteurs d'association de ces élèves : ils se divisaient selon le sang qui coulait dans leur veine, ce qui pouvait paraître idiot et puérile à première vue – se baser sur les goûts de chacun serait d'autant plus intelligent – mais les valeurs serpentardes s'illustraient apparemment par cela, la pureté du sang.

    Cependant peu de principes les distinguaient les uns des autres et tous ne cherchaient au fond qu'à prendre du plaisir et s'amuser. La notion de s'amuser avec de la musique digne de ce nom et non pas les nouveaux chanteurs vulgaires surexposés dans la Gazette du Sorcier et ses amis était bel et bien révolue. A cela s'ajoutait désormais la cigarette et l'alcool, sans se soucier des substances illicites qui tournaient tout au long de la soirée. Adèle n'adhérait pas à cette débauche qui touchait la plupart des jeunes de cet âge et au comportement immoral qu'ils adoptaient, mais il fallait bien s'y résigner. C'est avec une politesse élémentaire que notre sorcière refusa d'ailleurs à maintes reprises des verres d'alcool qui contenait un breuvage qui lui était d'ailleurs inconnu et que ces camarades ne se gênaient pas pour la charrier comme il se devait, notamment son meilleur ami, qu'elle aurait préféré ne pas connaître en cette fin de soirée. Lui ne s'était modéré ni sur l'alcool, ni sur le tabac et il n'était pas rare qu'Adèle le récupère tel un déchet à la fin d'une soirée bien arrosée, quoi qu'il finissait aussi fréquemment avec une jeune femme, à chaque fois différente naturellement. Adèle ne s'inquiétait alors pas sur la fin de nuit qu'il allait passer, même si elle s'attendait à ne pas le croiser pour le petit-déjeuner.

    Ce qui la rassurait auprès de son ami, c'est qu'elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de lui. Elle n'en est pas au point d'avoir peur des hommes, mais a du mal à accepter leur présence, du moins en tête à tête ; elle préfère donc les éviter, de peur de se retrouver prise au piège avec un coureur de jupons. Avec Tovmas c'était tout le contraire, ils se connaissaient depuis tellement longtemps qu'elle n'imaginerait même pas une seule seconde qu'il puisse s'intéresser à elle et ce facteur la rassurait. Tout en restant pudique et digne d'elle-même, Adèle n'hésitait pas à se laisser aller avec Tovmas, sachant pertinemment qu'il ne faisait que la taquiner et que jamais ça n'irait plus loin, bien heureusement. Il faut dire que la connaissant de long en large, il n'aurait aucun mal à ce qu'elle tombe dans le panneau. Leur relation était si fraternelle qu'Adèle accordait à son ami une confiance aveugle, bien qu'elle soit gênée à certaines soirées des quelques verres bus qui étaient de trop ; c'est pourquoi leurs camarades avaient parfois du mal à cerner leur relation, aucun n'était assez complice avec l'un des deux comme ils l'étaient ensemble et ils ne cessaient donc de s'imaginer qu'ils finiraient leur vie tous les deux. Pathétique.

      JEFFREY S. -
      « Alors, avec Tovmas ? »
      ADELE - « Quoi, avec Tovmas ? »
      JEFFREY S. - « Ne me prend pas pour un idiot Adèle. »
      ADELE - « Cesse de t'imaginer l'impossible, tu n'es donc pas capable de voir plus loin que le bout de ta baguette Spencer ? »

    Il n'y en avait aucun pour rattraper l'autre et ce sale gnome de deuxième année ne pouvait s'empêcher de colporter des rumeurs toutes plus stupides que les autres. A croire qu'il n'avait trouver que ça pour se rendre intéressant ; Jeffrey était présent à chaque soirée et pourtant nul ne sait par qui il avait été invité... la réponse était des plus simples, il n'était invité par personne mais il se débrouillait toujours pour être au courant de ce qui se passait. Toujours est-il qu'il ne se lassait pas d'endosser ce rôle de fouine ambulante.

    Revenons à nos moutons, la soirée s'était bel et bien terminée, pourtant il était à peine minuit. C'est sans hésitation qu'avec Tovmas et ses chers copains de beuverie, nous nous mîmes d'accord pour migrer au septième étage ; l'étage où tout devient possible. La salle sur demande, encore inconnue pour Adèle, ses visites y étant assez irrégulières. Cette merveille de magie était à consommer avec modération et l'originalité de cette salle ne peut demeurer qu'avec cette condition. Adèle en était encore et toujours fascinée. Elle redécouvrait ce lieu à chacune de ses visites ce qui lui plaisait énormément. L'épreuve de la montée des nombreuses marches fit rire Adèle puisqu'ils ne tenaient pas tous debout et qu'il leur arrivait de trébucher voire même de chuter. Les escaliers ne les aidaient pas à la tâche, ils n'en faisaient qu'à leur tête, comme d'habitude et Adèle eut presque pitié de Tovmas qui se démenait pour atteindre le septième étage.
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Tovmas Cziganköwiz
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Tovmas Cziganköwiz


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MessageSujet: Re: Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas   Si l'on se frôle c'est déjà ça, chacun son rôle pas plus que ça ─ pv Tovmas I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 21:16

    Encore un vendredi soir qui s’annonçait amusant. Enfin, ce n’est pas la première impression qu’eut Tovmas lorsqu’il entra dans une salle commune pleine à craquée mais où l’ambiance ne semblait pas y être. Il était 22 heures, et notre anglais sortait tout juste de plusieurs heures de retenues, et oui encore. Il n’avait pas rendu son devoir d’histoire dans les délais, et sans doute cela aurait pu passer, si ça n’avait pas été la 4ème fois depuis le début de l’année. En clair, il n’en avait rendu aucun. Ce qu’il fallait savoir, c’était que Tovmas n’était pas l’un de ses élèves flemmards, il était même intelligent quand il le voulait. Studieux, peut être pas, mais bosseur. Il avait passé sa semaine à peaufiner son devoir de botanique, sa matière favorite, et l’avait rendu le matin même, oubliant qu’il avait un devoir d’histoire de la Magie à rendre. Dommage. Il avait donc passé sa soirée dans la salle de cours d’histoire à l’odeur si particulière, désagréable, pour faire le devoir qu’il aurait du faire. Trois heures. C’est le temps que cela lui avait pris. Trois heures à gratter le parchemin de sa plume, à noircir la vierge feuille de mots, à réfléchir sur la Révolution des Gobelins. Il avait rendu son devoir à 21 heures 45 précises, comme le lui avait demandé le professeur. Ce dernier avait jeté un coup d’œil critique au parchemin, avant de lever le bout de son nez pointu vers le Serpentard.

      « Je ne savais pas que la philosophie était dans vos cordes, Mr. Cziganköwiz.
      Moi non plous, prrrrofesseur. »

    Sur ces mots, ils sortirent tous deux de la pièce et se séparèrent, le professeur regagnant ses appartements, Tovmas la salle commune des Serpentards. Pour passer le temps pendants les trois heures de retenue, Tovmas avait décidé de travailler et d’épater son professeur en rendant quelque chose d’excellent, l’orgueil peut faire faire des miracles vous savez. Il s’était donc penché sur le cas des Gobelins et avait fournit une dissertation rédigée avec subtilité. Lorsqu’il arriva dans la salle commune donc, il se souvint que des Septièmes années avaient prévu une petite sauterie pour fêter la rentrée. Tovmas se dirigea vers son dortoir où il troqua sa robe de sorcier contre un jean et un tee-shirt, puis redescendit. Il aperçut diverses connaissances, et beaucoup l’arrêtèrent pour échanger quelques mots avec lui. Il n’était pas encore bourré, aussi son visage resta froid, comme à son habitude, avec les inconnus qui l’abordaient. On lui demanda comment s’était passé ses heures de retenues, s’il allait bien, s’il comptait reprendre le Quidditch – il avait cessé de jouer l’année dernière à cause d’une vilaine blessure au genou que l’infirmière de Poudlard avait eut du mal à soigner – s’il était toujours célibataire. Il répondait à ces questions d’un air posé, le visage impassible. Enfin, il se laissa porter par l’alcool, le tabac et autres substances illicites, riant de bon cœur, adressant volontiers la parole à n’importe qui, bien qu’il restait près de ses amis, et surtout d’Adèle, sa meilleure amie.

    Adèle était pour Tovmas la fille idéale, son âme sœur, son alter égo, sa sœur. Tous deux se connaissaient depuis des années à présent, cela remontait à leur tendre enfance, et il n’y avait jamais eut de secret entre eux. Ils se connaissaient par cœur, mentalement comme physiquement, rien ne leur échappait. Elle était pour lui un part d’attache, un pilier essentiel à sa vie. Au tout début, à leur arrivé à Poudlard, beaucoup de monde s’étaient moqué de lui. Lui, coureur de jupon, n’avait jamais touché Adèle ? Bien sûr qu’il l’avait touché, sans plus que n’importe qui d’ailleurs, mais pas avec des mains guidés pas des hormones, non, avec des mains de frère. Il aimait passer ses doigts dans ses cheveux, l’embrasser sur le front, la tenir par la taille, oui, il adorait tout ça. Mais jamais, au grand jamais, il n’aurait pu aller plus loin avec la si jolie sorcière. Ainsi installé à ses côtés, il semblait être son opposé. Il était ivre, elle était sobre, il aimait courir après les filles, elle restait pudique et chaste, il n’aimait pas vraiment la littérature, elle en raffolait. Bien que, je vous l’accorde, elle l’avait forcé plusieurs fois à lire des classiques français ! Ce qu’il ne ferait pas pour elle… Parfois, il s’amuser à la taquiner, lui reprochant d’être trop sage, alors qu’au fond, il était fier qu’elle résiste à cette débauche. Il avait une haute estime envers son amie, il la mettait volontiers sur un piédestal, la protégeant de quiconque souhaiterait lui faire du mal. Encore une fois, leur relation paraissait exigüe aux yeux du monde, alors qu’elle était aussi claire que de l’eau de roche à leurs yeux. C’était magique.

    Après plusieurs heures de fête gentillette, les Serpentards furent jetés dehors par des élèves qui voulaient dormir. Ronchons, ils disparurent dans les sous sols en direction du 7ème étage où une petite merveille s’offrait à eux : la salle sur demande. Monter les septe étages du Château ne fut pas une mince affaire. Tovmas avait du mal à mettre un pied devant l’autre et s’éclaffait devant ceux qui trébuchaient sur chaque marche. Adèle montait les escaliers à côté de lui, et il posa un bras autour des épaules de la jeune femme pour s’aider. Lorsque tout le petit groupe arriva devant la tapisserie, porte de la salle magique, ils attendirent qu’un élève passe trois fois devant. Tovmas embrassa doucement la tempe d’Adèle d’un geste naturel, avant de la lâcher et de la laisser passer devant lui pour entrer dans la pièce brillamment décoré aux couleurs des Serpents. La fête reprit de plus belle. Des couples d’un soir s’étaient formés, certains d’entre eux se bécotaient sur les canapés, d’autres dansaient sensuellement sur la piste. Tovmas s’approcha d’Adèle et fit une révérence avant de tendre une main à la belle.

      « Veux-tou m’accorrrrder cette dance, belle Adèle ? »

    Derrière eux, un groupe de troisièmes années, trois filles et deux garçons regardaient la scène. Les trois filles semblaient contrariaient, tandis que les garçons avaient du mal pour se retenir de rire. Tovmas entendit l’un des deux garçons murmurer.

      « On dirait que ton prince charmant a déjà trouvé une princesse, Liza. »

    Tovmas ne comprit pas vraiment le sens de la phrase, il ne chercha même pas à réfléchir, il se contenta de se retourner pour les regarder d’un œil intrigué, puis revint à Adèle, attendant patiemment sa réponse. Elle ne pouvait pas lui refuser une danse. Il se rappela alors leur tout premier slow, s’était en première année… Tovmas avait toujours très bien dansé à cause des cours de danse que sa mère l’avait forcé à prendre et à partir de ce moment, beaucoup de filles s’étaient imaginer danser un jour avec lui… Il n’accordait cependant ce « privilège » qu’a Adèle et parfois Alisoa. Tovmas aimait être au centre de l’attention, et c’était souvent ce qui se produisait lorsqu’il tenait fermement la taille de sa quasi-sœur. Regard de chien battu pour qu’Adèle accepte.

      « Dis ouiiiiiiii, s’il té plait. »
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