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 Cas désespérément déconcertant. [PV]

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Calypso H. Taylor
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Calypso H. Taylor


Cas désespérément déconcertant. [PV] 99341556
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MessageSujet: Cas désespérément déconcertant. [PV]   Cas désespérément déconcertant. [PV] I_icon_minitimeMar 1 Sep - 17:17

Spoiler:

Cas désespérément déconcertant. [PV] Ruinedpuzzles_tomfelton2 & Cas désespérément déconcertant. [PV] Owstills1


    De l'eau...glacée, aussi transparente que du cristal...Dans ce liquide aux profondeurs abyssales, une crinière aux funèbres teintes se mouvait avec langueur comme des tentacules qui tentaient en vain de se déployer...Son visage qui ornait d'ordinaire une délicate pâleur semblait à présent éteint, d'une cadavérique froideur...Ses lèvres, à peine entrouvertes, laissaient échapper d'infimes bulles d'air, quasi insignifiantes. Derniers espoirs ? Ultimes espérances ? Aucune réponse possible...Quelle splendeur...de ses yeux d'un sublime bleu émeraude, elle observe. Elle tente de communiquer. Quoi ? Serait-ce de la peur ? Ou du soulagement peut-être ? Ce regard inquiétant qui ne fixe que l'invisible horizon. Perdue dans ses pensées, ne se débattant même pas, elle se laisse fondre dans les ténèbres, doucement, impassiblement. Se battre ? Pour quoi faire ? Trop de futilités la retiennent prisonnière. Dans peu de temps tout sera fini, quelques minutes ou quelques secondes, peu importe...
    Elle s'enfoncera dans les ténèbres.
    Et de ses cendres le Phénix renaîtra.


    Coup de stress. Un rêve...tout cela n'avait été qu'une malheureuse illusion rocambolesque. Un réveil en sursaut digne d'attirer l'attention, ce qui ne se fit point attendre. Déjà quelques subtiles regards fixaient étrangement la demoiselle qui venait d'immerger, le souffle court et les yeux divaguant on ne sait où. Ce n'était pas la première fois que la Serpentard se faisait des petites frayeurs comme celle-ci. Rêve ou cauchemar, elle n'en savait rien, elle n'arrivait jamais à juger mais les autres élèves présents si apparemment...

     « Encore un cauchemar Taylor ? T'en fais de plus en plus souvent ma parole...C'était quoi cette fois ? Un loup-garou qui voulait ta peau ? Un Scroutt à pétard géant qui voulait te sauter dessus ? Ou encore une chauve-sou...  »
    « Il t'arrive de te taire de temps en temps ou il faut que je m'en occupe moi-même ? »
     « ... »
    « C'est bien ce que je pensais. »

    Raphaëlle Murray...une vraie commère, tout ce qu'il y a de plus insupportable dans ce bas monde. Une vraie honte pour les autres verts et argents de l'avoir dans leur maison. Mais que voulez-vous...pratiquement toutes les qualités requises dans une même personne. Rusée et venimeuse, rancunière et hypocrite, un pur bonheur ! Il fallut guère longtemps à Calypso Taylor pour prendre quelques affaires et s'éclipser de son dortoir. Dévalant rapidement les quelques escaliers qui la séparaient de sa salle commune, où un timide feu brûlait dans la cheminée de marbre, elle s'y stoppa à son contact. Douce chaleur qui était sa seule alliée à l'intérieur de ce château, alors que dehors, une fine brume camouflait les arbres qui ne cessaient de trembler sous les faibles brises glacées que l'Automne cachait dans son épais manteau de feuilles mortes virevoltant sans jamais s'interrompre. Et pourtant, l'environnement presque hostile l'attirait particulièrement en cette terne après-midi du mois de Septembre. Le week-end venait à peine d'ouvrir ses portes et voilà des élèves déjà attablés, plongés dans leurs livres de cours, écrivant sans relâche quelques explications sur tel ou tel sort ou décrivant dans les moindres détails la rébellion des gobelins au XV ème siècle. La rentrée scolaire ne datait pas, pourtant, une flopée de devoirs les attendait à chaque recoin. Pas pour elle, pas maintenant.

    Sortant de la salle commune en ne jetant que de brefs regards à ses camarades de maison, Calypso se dirigeait tout droit vers le hall d'entrée, là où la liberté l'attendait avec envie. Tout cela aurait tellement pût être facile, déconcertant...mais comme la vie est d'une injustice flamboyante, il était presque obligé que notre Vipère tombe sur les fantômes le plus détesté de Poudlard : Peeves. Quelle joie lorsqu'une ribambelle de bouquins se jettent sur vous ou que de la morve de troll tombe du plafond comme par...magie. C'est bien le cas de le dire.

     «  Oh ! Mais regardez qui voilà ! Une petite Serpy' ! Et les Gryffondor, l'une de vos amies est là ! Faites lui sa fête à cette demoiselle ! Ah ah ah ah ah !  »
     «  Toujours aussi idiot à ce que je vois... »

    Cette réflexion n'était peut-être pas une si bonne idée que ça...Évitant de justesse une mixture qui ressemblait étrangement à de la glue visqueuse et particulièrement puante, Calypso injuria le spectre de tous les noms possibles et inimaginables. Elle n'arrivait pas à croire à la poisse qui s'offrait à elle. Avec sa tête de déluré et ses semblants de cheveux coiffés avec un balai, Peeves était tout simplement horripilant. Et le pire...personne ne pouvait le faire taire, si ce n'est le Baron Sanglant, fantôme des Serpentard. Mouai, proférer une menace en le mentionnant ? Caly' ne lui avait jamais adressé la personne...qui-que ce soit d'ailleurs...pas très bavard ce bougre là. Miss Taylor soupira, voilà qu'elle en avait déjà marre de cette journée à demie entamée. De légers rires se firent entendre derrière sa personne, ce n'est pas vrai...quels imprudents élèves que se moquer d'elle en sa présence...paix à leur âme...Elle se retourna vivement, leur faisant face. Des gamins, en quatrième année tout au plus, trois petits et innocents Poufsouffle. Cette maison n'avait vraiment pas d'élèves dignes d'intérêt. Plus mortel que ce regard et vous mourrez. Les yeux révolvers, Calypso ne cilla même pas une seconde, un regard froid, cruel et terriblement mauvais. D'habitude elle se fiche éperdument des maisons ou des blasons, mais là, s'en était trop, l'occasion n'allait peut-être pas se représenter, quitte à en profiter...
    Faisant de grandes enjambées pour les rejoindre, se dressant de toute sa hauteur pour paraître encore plus impressionnante qu'elle ne l'était déjà, l'intonation de sa voix fut comme un coup de fouet dans l'air. Redoutable. Articulant mot pour mot, le plus distinctement possible.

     «  Alors ça vous fait rire ? Cessez tout de suite de prendre cet air ébahi qui ne vous rend que plus abruti que vous ne l'êtes ! Vous êtes aussi méprisables que ce fantôme et aussi intelligents que des Veracrasses...Il me serait bien trop aisé de vous écraser comme de vulgaires mouches et je vous avoue que l'envie ne me manque pas...si je vous revois dans les parages, je vous jure qu'un Détracteur paraîtra aussi doux qu'un agneau par rapport à moi...Maintenant dégagez...et vite. »

    Elle n'eut pas besoin de le redire deux fois. A peine son petit discours terminé, les trois Poufsouffle détalèrent comme des lapins en direction des cachots, soit, vers leur salle commune. S'adresser de cette façon à des gosses ne lui était pas du tout familier, cependant, lorsqu'on l'énerve, elle sait être bien plus venimeuse que n'importe qui. Une minuscule foule s'était formée autour du groupe, espérant de tout cœur que des sortilèges auraient été utilisés, dommage...Celle-ci se dispersa aussi vite qu'elle était apparue, laissant place à un brouhaha déconcertant. Et oui, les affaires viennent et repartent à Poudlard, c'est ainsi que courent les rumeurs dans les multiples couloirs du château. Peut-être que le lendemain on entendrait chuchoter que Miss Taylor a des envies de meurtres impitoyables sur des Blaireaux ou d'autres stupidités dans ce genre-là...Pourtant, elle s'en fichait royalement, l'habitude, on va dire cela...

    D'une démarche vive et sûre d'elle, Caly' continua sa route jusqu'au parc, qui n'était pas bondé, pour son plus grand bonheur. Le temps pitoyable et déprimant n'y était certainement pas pour rien...Toujours ses bouquins sous le bras, la jeune femme s'aventura dans la brume qui la fit rapidement disparaître. Se calant contre l'immense tronc d'un arbre qui était à deux doigts de rendre l'âme, Hel commença la lecture de son manuel de défense contre les forces du mal. Un certain nombre de minutes s'écoulèrent petit à petit. Les nuages grisâtres furent transpercés par les maigres rayons de soleil qui se faisaient plus nombreux, réchauffant l'atmosphère et désépaississant la brume, mais ce n'était pas cela qui tira Caly' de son petit monde. Oh que non. Et voilà qu'un abruti se dirige vers elle, interpelant à peu près tout le monde autour de lui. La Serpentard arqua un sourcil, ce garçon était loin d'être dans un état dit ''normal''. Premier indice : sa démarche, il zigzaguait, avait du mal à se tenir droit. Deuxième indice : l'incohérence maladive de ses propos et enfin le dernier...ses yeux totalement explosés, soit par une drogue quelconque, soit par la boisson et vu son haleine, la dernière réponse paraissait la bonne. Arrivé à environ trois mètres de notre demoiselle, il s'esclaffa :

     « Hey ! Mais c'est Caplyso Taybor ! Calypsko...Claspoky Lortay...Calypso Taylor ! Qu'est-ce que tu fais là toute seule, charmante créature ! Un peu de compagnie peut-être ? »

    Ne levant même pas les yeux de son livre, elle répondit narquoisement :   « Sans façon...il y a déjà suffisamment de mouches ici...et si j'y ajoute une odeur pestilentielle en plus...non merci. »

    Quelle délicatesse ! Comme s'il allait lâcher le morceau aussi facilement...Tsss...Il se rapprocha de Taylor, baguette à la main, ce qui ne la rassura guère. Se relevant brusquement, Calypso n'aimait pas du tout comment tournait la situation.

     « On se calme beauté ! J'vais pas t'faire d'mal ! Pas du tout même ! Tu vois c'que j'veux dire nan ? »
     « Tout ce que je sais c'est que si tu fais un pas de plus, je t'explose contre un arbre sans aucune hésitation. »
     « Sans baguette ? T'es trop forte ma parole ! »

    Ahem >< En effet...sans baguette, cela risque d'être un peu plus compliqué...
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Disturbia D. Spencer
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Disturbia D. Spencer


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MessageSujet: Re: Cas désespérément déconcertant. [PV]   Cas désespérément déconcertant. [PV] I_icon_minitimeMer 2 Sep - 13:11

    Il faut parfois arrêté d'être égoïste. Mais, d'un autre côté, il n'en a pas envie. Il est bien comme il est. Il n'a pas de problème de moral, personne ne lui fait rien, après tout, il fait ce qu'il veut, personne ne s'en rend compte. Si on demandait aux connaissances de Deley ce qu'ils pensent de lui, tout le monde répondrait que c'est un vrai petit ange. Il était assez fière de lui, après tout, il avait réussit à tenir pendant quatre ans, et sa cinquième année n'allait pas franchement être différente, le seul problème était sans contexte les filles, mais il avait quand même ce qu'il voulait. Oui, il était fière d'avoir tenu quatre ans, et surtout d'avoir réussit à amadouer autant de monde. Déjà, là, dans la salle commune des Serpentard, un petit gringalet lui faisait son devoirs de potion, la matière dans laquelle il était une vraie buse. Magnifique, perfecto ! Il n'avait presque plus qu'une seule chose en tête, dépasser son père. Chose pas si simple que ça, puisqu'il ne voyait plus ses parents, ils avaient jugé bon de lui "offrir" un appartement dans le centre de Londres. Apparemment, simplement le supporter aux grandes vacances d'été, c'était bien trop dur. Qu'avaient-ils inventé comme excuse ? Après tout, il était le seul mâle d'une grande famille de sang pur, ils ne pouvaient affirmer qu'ils n'aimaient pas leur fils, ils avaient alors prétexter de lui donner plus d'autonomie. Mais qui pouvait bien gober tout ça ? Disturbia en était malade...

    Cependant, passons les sujets qui fâchent, ça ne sert à rien, mis à part énerver, bien sûr, mais nous ne jouons pas dans la provocation ? Surtout, il ne faut pas énervé Deley pendant qu'il est calme, se serait signé son arrêt de mort, c'est un conseil, notez le... Dis' était d'un calme olympien, une chose plus que rare chez lui, et à son grand bonheur, personne ne venait l'embêter. Il avait passé une journée de folie, il avait réussit à convaincre le gringalet de faire ses devoirs, il avait dégotté un paquet de chocogrenouille à une nuche de première année, il avait piqué la mousse en chocolat en dessert à un sixième année bien trop gentil pour être chez les vipères (Alors je peut vous dire que son humeur était extra, avec du chocolat, on fait tout ce qu'on veut de lui, par contre, ne notez pas ce conseil la... ), il avait passé plusieurs heures seul sur le terrain de Quidditch à s'entrainer, se défouler du stresse de la semaine, et maintenant, il était tranquillement assis sous l'ombre d'un arbre, dans le parce.

    Deley avait, comme à son habitude, ses cheveux en batailles. C'était l'effet donné, mais c'était aussi l'effet souhaité, car monsieur le maniaque avait bien horreur des épis. Ses yeux bleus étaient rivés sur un calepin dans ses mains. Accoudé au tronc de l'arbre, son sac était posé juste à côté de lui, ainsi que son balai et sa tenue de Quidditch. Sa baguette, quant à elle, était elle aussi dans l'herbe, au pied de son sac, à porté de main, au cas où. Orion était roulé en boule sur sa cape de Quidditch, dormant à point fermé. Dis' portait son uniforme, sans la cape de sorcier. Il aimait trop ce temps de brume pour se couvrir. Sentir, ne serait-ce qu'une maigre sensation d'eau sur la peau pouvait le calmer pendant des heures. Le nœud de sa cravate n'était pas fait, et chaque bout pendant mollement de chaque côté de son coup. Dans ses mains, il avait son calepin à dessin, et dans sa main gauche, une plume noire fine lui permettant de faire un croquis rapide. Il dessinait simplement Orion en train de dormir, il n'avait même pas besoin de le regarder, il suffisait de l'imaginer. Il connaissait la position dans laquelle il dormait pas cœur, son imagination faisait le reste.

    Soudain, le sortant de son petit monde, des paroles éveillèrent sa curiosité. Il releva les yeux et regarda dans la direction des voix. C'était derrière lui, il se pencha légèrement pour ne pas que sa vue soit bloquée par l'arbre. Il remarqua alors un garçon complètement mort discuter, enfin "discuter", avec une demoiselle, une baguette pointée sur elle. Deley ne se serait jamais mêlé de cette histoire, parce qu'il était calme et dans son monde, il voulait y rester. Mais pourquoi allait-il l'aider ? Surtout elle. Elle qui l'avait surpris en pleine crise d'angoisse, elle qu'il essayait d'éviter. Pourtant, il se leva, attrapa sa baguette qu'il fourra dans la poche arrière de son jean. Il attrapa la première chose qui lui venait dans sa main ensuite, déposant en même temps son calepin aux pieds d'Orion. Il attrapa son livre d'astronomie, parfait. Le lancé fût précis, juste, ni trop fort, ni pas assez et le livre atterrit sans mal en plein sur la tête de l'agresseur. La baguette de Deley passait furtivement de sa main droite à sa main, il pouvait s'en servir de n'importe quelle main puisqu'il était ambidextre. Dis' regrettait déjà ce qu'il faisait, elle n'allait peut-être pas apprécier son aide après tout.

      DISTURBIA : « Tiens, tiens, tiens... »


    L'agresseur, on va l'appeler comme ça, mit plus de temps que nécessaire pour se retourner. Comme si il ne pouvait se détacher de sa proie de base, et il regarda Deley avec un regard mauvais, celui-ci leva les yeux eu ciel. Il n'allait pas l'impressionner. Deley était bon magicien, il était adroit, alors que l'autre devait le voir en double et pouvait tomber face contre terre en deux secondes, à tout moment.

      DISTURBIA : « Une de tes connaissances, Calypso ? »


    Disturbia, triple idiot, pourquoi cherché la provocation alors qu'il est censé éviter tous contacts et toutes paroles, tous regards, l'éviter, tout simplement ? Déjà, pourquoi venir l'aider ? Comme prévu, le sort de son adversaire passa loin à côté de lui, et aller savoir quel sort tellement il avait mal été articuler. Dis' feignait l'enthousiasme, et il se contenta d'un petit expelliarmus pour faire courir l'agresseur comme un toutou après sa baguette qui s'envolait proprement dans les airs. Deley afficha un sourire narquois, triomphant, qu'il ne laissa pas longtemps sur ses lèvres, redevenant, impassible, il plongea ses yeux bleus dans ceux de la jeune femme. Que faire maintenant ? Il avait bien fait l'idiot... Elle n'allait peut-être pas apprécier qu'elle lui vienne en aide, mais autant qu'elle en profite, il ne serait pas prêt de recommencer... Impatient, il détourna les yeux de la jeune fille pour regarder son ancien adversaire titubé pour aller rattraper sa baguette. Ca n'avait même pas été un vrai duel, et pourtant, Deley avait l'impression d'avoir ramollis. Personne n'égalait sa sœur, elle n'était pas très douée, mais elle avait des réflexes, et c'était divertissant de s'entrainer avec elle. C'était elle qui lui avait apprit à se battre, quelle imbécile. Elle avait pensé le provoquer et gagner la partie, mais finalement, c'était lui qui avait gagné. L'homme ivre s'étalant sur le sol devenant moins intéréssant, Deley se rappela que sa première offensive avait été un lancé de livre, où était son projectile, dorénavant ? Il se mit à la recherche de son arme, la découvrant un peu plus, d'un signe de baguette, et avec murmure de formule (Actio), le livre revint trôner dans les bras de son propriétaire. Il était légèrement amoché, mais tant pis, c'était un livre d'astronomie après tout !

    Disturbia préférait rester silencieux, mais d'un autre coté, il ne pouvait pas vraiment partir comme ça. Même si il aurait dû. Tout en attendant une réaction de la demoiselle, des souvenirs lui revinrent en mémoire. Il se souvenait de la sensation de sa peau contre la sienne, quelque chose de tiède contre une autre glacée. Un puissant frisson de dégout le parcourut. Comment les autres pouvaient-ils toucher la peau d'une femme... Pour Deley, c'était devenue un réelle dégout, une répulsion puissante, capable de lui faire faire des crises d'angoisse. Il se revoyait explosé alors qu'il sentait toujours sa, il se voyait perdre le fil de ses pensées, se mettre à hurler, incapable de réfléchir correctement, ne voyant plus rien, n'entendant plus rien, il allait dans un autre monde, différent de celui des autres, différent de celui où il pouvait être quand il était seul et calme... Parfois, lors de ses crises, il était capable de vouloir s'arracher la tête, il se mordait aussi, la lèvre, la main, jusqu'à ce que ça saigne et qu'il sente le gout du sang dans sa bouche. Il devenait complètement fou. Voilà pourquoi il ne fallait pas que les autres le voient. Un ange ne ferait pas de tels choses... Les crises d'angoisse de Disturbia était imposante, puissante, elles démontraient qu'il avait des faille, des problèmes, des peurs, des phobies, elles démontraient qu'il n'avait rien d'un homme de pierre, comme il essayait de s'en persuader lui même... Qui pensait à tout ce qui se cachait derrière le personnage du petit ange ? Personne, peu de gens, mais elle, elle l'avait vu, voilà pourquoi il devrait l'éviter, voilà pourquoi il l'avait fait pendant un certain temps. Mais là, il avait failli à sa tâche, pourquoi ? Pour l'aider... Pour cesser d'être égoïste. Mais il veut rester égoïste... Allait-il finir par se haïr lui même ? Peut-être pas, mais après les crises d'angoisse, il y a les crises de nerfs...
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Calypso H. Taylor
7v
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Calypso H. Taylor


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MessageSujet: Re: Cas désespérément déconcertant. [PV]   Cas désespérément déconcertant. [PV] I_icon_minitimeJeu 3 Sep - 12:23

    De l'aide. Oui, notre jeune femme en avait bel et bien besoin. Osera-t-elle l'avouer un jour ? Non, certainement pas. Elle qui n'a pas l'habitude d'appeler ''au secours'' pour le moindre problème, simple futilité. Mais il faut l'avouer, elle était en bien mauvaise position. Si au moins elle avait sa baguette magique en main, il n'y aurait eu aucun problème, soyez en sûr et certain. Quoiqu'il en soit, la demoiselle en détresse ne l'était peut-être pas tant que cela. Soit, ce garçon ahuri la menaçait...mais dans quel état ? Pas dans la sobriété en tout cas, elle n'avait rien à craindre, peu de chance que celui-ci arrive à ses fins...rien n'est moins probable.

    Il y a parfois quelques personnes qui vous étonnent, par leurs faits et gestes, leurs paroles ou leurs actions...Rares sont les élèves qui peuvent se permettent de clamer haut et fort d'avoir invoquer un quelconque intérêt via-à-vis de Miss Taylor. Elle qui se fiche éperdument des sorts hallucinants ou des acrobaties de Quidditch à vous couper le souffle, non, cela ne valait pas le coup à ses yeux. Mais là...Elle devait l'avouer...Ses yeux écarquillés et sa bouche béante, elle venait d'assister au plus beau lancé de livre de l'histoire de Poudlard. Le crétin qui lui faisait face n'eut pas le temps de comprendre ce qui s'était déroulé...PAF ! En pleine tête, il se retourna aussi vite qu'une limace handicapée...jetant un regard noir et rempli de colère à l'élève qui l'humiliait...
    Cheveux blonds ''coiffés'' en bataille, un sourire remplit de malice accroché aux lèvres, il ne s'agissait ni plus ni moins de ce fameux Disturbia qui faisait tourner la tête à plus d'une jeune demoiselle. Et pourtant, pourtant...il était probablement le dernier adolescent de cette école à être considérer comme un coureur de jupons. Il a beau avoir un sourire à la colgate, il ne restait qu'un jeune homme n'ayant jamais eu une fille à ses côtés, elles sont plus à ses pieds...
    Un petit sortilège par-ci, un autre sortilège par-là, quelques injures de ce côté mais une seule réflexion...

    DISTURBIA : « Une de tes connaissances, Calypso ? »

    Bah voyons, qu'il continue à la faire courir au lieu de jouer les malins. Depuis quand Disturbia jouait le héros ? Surtout, pourquoi la secourir elle ? Caly' n'était pas la personne la plus proche du garçon, loin de là, à des années lumière même...Une rencontre plus ou moins déroutante, à tous points de vue, quels qu'ils sont. Il avait suffit d'un simple contact, le plus infime possible, leurs corps s'étaient à peine effleurés l'un à l'autre...quelle réaction de sa part, cela avait été bien la première fois, oh non, jamais qui que ce soit ne s'était mis dans un pareil état de stress, de profond mal-être...Des cris, hurlements déchirants, un comportement qui lui avait fait peur...oui, c'est cela...Calypso avait eut peur...pas de Mister Spencer...mais de ce qu'elle représentait pour lui. Était-elle un monstre à ses yeux ? A quoi avait-il pensé lorsqu'il lui avait touché sa peau ? Sa peau qui lui semblait si repoussante de part son regard...Taylor aurait tellement voulu apprendre à le connaître, pour mieux le cerner, pour trouver les réponses à ses questions, creuser dans son passé, flirter avec les souvenirs, aussi sombres soient-ils...Quelle dérangeante envie ! Non, elle n'est pas une psychologue, elle-même a besoin de consulter pour ses propres problèmes, cependant...et si sa peur, sa crainte était semblable à celle de Dis' ? Pure folie ! Mais que voulez-vous ? Ces distances, cette répugnance qui lui sont tellement familières. Pour une fois, un homme l'intriguait, ne vous méprenez surtout pas...non pas dans ce sens là. Il était...intéressant, singulièrement différent des autres, à première vue.

    La première impression...celle qui est la plus importante aux yeux de tout le monde. Les habits, les traits du visages sont tellement importants pour un bon paquet de personnes...Réveillez-vous ! Qui ne se cache pas derrière un masque pour se sentir plus en sécurité ? Pour éviter d'être meurtri par la vérité et par la vie. Plus on le conserve longtemps sur la face, plus il sera difficile de l'enlever et de se montrer à découvert. Une fausse vie, un faux visage, un faux ''nous''. Calypso avait certainement assisté à un spectacle que très peu de monde avait pût voir à propos de Disturbia Spencer. Ce garçon énigmatique et mystérieux, que personne n'arrive à atteindre, qu'aucune fille n'arrive à faire chavirer son cœur, ni même son regard. Le Hasard fait bien les choses n'est-ce pas ? Pourquoi s'était-elle retrouvée dans ce couloir, seule avec lui ? Pourquoi se sont-ils croisés et heurtés ? Trop de questions, pas assez de réponses, s'en est toujours ainsi.

    Le garçon à présent à terre n'avait plus aucun intérêt, s'il en avait eu un jour. Deley parcouru rapidement les alentours, à la recherche de quoi ? De son livre...d'astronomie semblait-il. Une matière que Caly' détestait par-dessus tout...étudier une pareille matière lui était tout simplement impossible, c'est peut-être pour cette raison qu'elle ne la travaillait plus...(logique ><) Après l'avoir récupéré grâce à la magie, Dis' de bougea plus d'un pouce. Qu'attendait-il ? Des remerciements ? Qu'elle le considère comme son sauveur ? Un preux chevalier qui est venu la délivrer de son donjon en affrontant le terrible dragon qui la gardait prisonnière ? Soit...mais les histoires de princesses et les contes de fées ne sont qu'illusions. Faites par des adultes pour les enfants, illuminant leur petit monde de papillons multicolores, de ciel bleu et d'amour...L'amour...un mot qui passe souvent mal à travers la gorge de Calypso, elle y avait peut-être cru autrefois, dans années avant, du haut de ses cinq ans, de son innocence. Mais dorénavant, il lui fallait bien plus qu'une rose pour la faire sourire, bien plus qu'un poème pour la faire fondre. La réalité l'a rattrapé, trop vite à son goût...

    Aucun mouvement, aucune parole, les deux sorciers ne cessaient de se fixer, les yeux bleus de Disturbia transperça ceux de la ''charmante créature''. Si Hel aurait été totalement barge, complètement délurée et folle alliée, il aurait été possible qu'elle le confonde avec un ange...oui, ces petits anges blonds que l'on voit sur certaines tapisseries ou que l'on accroche aux branches des arbres de Noël, avec leurs minuscules ailes immaculées de blanc. Était-il l'exception à la règle des Serpentard ? A votre avis ? Imaginable pour les autres, mais pas pour la verte et argent. Son masque était tombé, brisé sur le sol. Il n'allait pas s'en sortir avec un rideau d'arrogance ou avec un bouclier d'égoïsme. Il lui fallait trouver une autre couverture et avoir beaucoup d'espoir...Alors oui il attendait plus ou moins patiemment une réaction, qui avait du mal à venir. Cela faisait tellement de temps qu'ils ne s'étaient pas revus, qu'un face-à-face n'avait pas eu lieu...Comment réagir dans ce cas ? Elle qui n'aime pas être aidée, qui n'en juge pas le besoin, mais cette irrépressible d'en savoir plus la perturbait...Oserait-elle s'approcher ? Franchir la barrière qui les sépare ? Cela ne ferait que l'effrayer, non ? Mais ne l'était-elle pas, elle ? Semblant de femme froide et intrigante...Des rumeurs couraient sur elle, glissaient sur le sol comme un serpent qui traque sa proie, attendant patiemment que celle-ci fasse le moindre faux pas pour la prendre au piège. Qui était le serpent, qui était la proie ? Telle est la question !

    « Pourquoi ? »

    Voici la seule chose, le seul mot qu'elle pût sortir. Pas même un ''merci'', pas pour le moment du moins. Un pas, puis deux, ainsi de suite, jusqu'à ce que plus qu'un mètre les sépare l'un de l'autre. Elle venait elle-même de briser ses limites, ses principes, cette barrière invisible. Un nœud dans la gorge, elle avala difficile sa salive, ne se sentant pas très à l'aise. Comment lui en vouloir ? Elle qui vient de faire un effort pratiquement surhumain.

    « Pourquoi avoir fait cela alors que tu m'évites comme la peste Spencer ? Un soupçon de solidarité t'aurait-il frappé de plein fouet ? Laisse-moi rêver... »

    Rien que cela...pour une fois...un rêve, perverse illusion...
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Disturbia D. Spencer
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MessageSujet: Re: Cas désespérément déconcertant. [PV]   Cas désespérément déconcertant. [PV] I_icon_minitimeVen 4 Sep - 16:48

    Il sentait peu à peu le calme disparaître au fond de lui, et il maudissait son ancien agresseur de n'être pas plus bon que ça, il aurait pu se défouler un peu, histoire d'évacuer en anticipant la crise de nerfs qui allait bientôt pointer le bout de son nez. Dis' était franchement déçu, comme à chaque fois où il était calme, il ne pouvait jamais l'être une journée entière. Il n'allait pas pouvoir se coucher ce soir en disant qu'il avait réussit à ne jamais de ressentir de haine, de colère, d'énervement pendant une journée. C'était donc réellement une mission impossible chez lui ? Il allait être toute sa vie ce qu'il était maintenant ? Une personne capable de s'énerver en un clin d'œil ? D'un autre côté, c'était un peu aussi sa faute, il aurait très bien pu ne pas l'aider, et il serait encore tranquille sous son arbre à finir son dessin. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi il était venu ici, c'était quand même assez idiot, après tout, il ne sait même plus ce qu'il faisait ! N'en pouvant plus d'attendre une réactions de la part de la jeune femme, ses mains se crispèrent sur le livre qu'il tenait entre ses mains et ses dents se serrèrent. Il maudissait tout le monde, elle, mettant trop temps à réagir, l'autre bourré, c'était à cause de lui qu'il était là, l'autre garçon marchant dans l'allée, il faisait trop de bruit à appeler ses amis, à la chouette, bien trop bruyant également, et à lui même, il pourrait partir, là, tout de suite, maintenant, sans rien dire, peut importe. Heureusement, elle parla, un simple pourquoi. Dis' leva immédiatement les yeux au ciel, près à lui répliquer que sa question était idiote, trop vague. Mais elle enchaîna en quelque chose de bien plus construit et précis.

    Deley arqua un sourcil, tout en se retournant et en plongeant ses yeux dans ceux de la demoiselle. Il eut un rire nerveux, et ses mains commencèrent à se détendre, arrêtant de planter ses ongles dans la couverture du livre.

      DISTURBIA : « Je tiens à te faire remarquer que si tu interroges quelqu'un, cette personne te répondra sans doute que je suis solidaire...»


    Il passa une main dans ses cheveux, gardant un sourire mauvais sur les lèvres, un sourire qu'il ne se serait jamais permis, devant n'importe qui, mais le calme avait complètement disparu, il était dans une nouvelle phase, celle précèdent la crise de nerfs, la phase où il était lui même. D'habitude, il prenait soin de ne pas s'afficher dans ce moment là, mais aujourd'hui, là, maintenant, il avait besoin de se défouler, d'avoir un dialogue au moins une fois où il était vraiment lui même. Personne n'était dans le parc, à part l'autre bourré qui traînait encore dans l'herbe quelque part, près à rendre l'âme, et s'enfoncer dans un mauvais sommeil. Il y avait également un couple bien trop occuper à s'embrasser pour remarquer que le jeune Spencer avait en réalité un mauvais caractère.

      DISTURBIA : « Tu ne sais rien de moi...»


    Deley reprit la baguette dans l'une de ses mains. Il commençait à regretter sa phrase, après tout, elle savait déjà qu'il faisait des crises d'angoisse ainsi imposante, c'était déjà une grande chose. Et puis, si jamais elle venait à le voir trop de mauvaise humeur, il pourrait toujours lui faire oublier la mémoire, oui, pourquoi ne l'avait-il pas fait avant avec elle ? Victoire avait déjà malheureusement reçu ce sortilège. Il fallait dire qu'il l'avait utilisé un bon nombre de fois, il était entraîner, il le laissant assez bien. Il ne comptait pas se servir de sa baguette si elle n'insistait pas, par contre, si elle voulait continuer la discussion, il allait sûrement devoir s'en servir. Et puis, il considérait n'avoir pas assez utiliser sa baguette, aujourd'hui, non... Que de simples sorts, rien de bien extravagant. Dis' n'avait aucun problème à soutenir le regard de quelqu'un, il aimait voir les gens détourner les yeux... Après, Calypso avait un assez grand caractère pour être une adversaire de choix. Sa baguette tournait mollement dans sa main, un geste adroit, qu'il n'avait même pas besoin de regarder pour qu'il s'accomplisse. Qu'allait-elle faire ? Flancher ? Ou bien continuer la partie et insister ?

      DISTURBIA : « C'est vrai, je t'évite, Taylor, mais suis-je la seule personne ?.»


    Il avait un sourire narquois sur les lèvres. A quoi jouait-il ? Pourquoi cherchait-il autant à la provoquer ? Il ne savait pas vraiment, mais il en avait besoin, la maintenant, il fallait qu'il se batte qu'il décompresse. Il ne regardait que les yeux de la jeune femme, prêt à anticiper le moindre de ses gestes, prêt à se protéger à la moindre de ses attaques. Il interceptait chaque parcelles de son corps qui bougeait. Son sourire narquois et provocateur était toujours sur ses lèvres, ses yeux brillants d'excitation, il s'était légèrement penché en avant, comme pour se rapprocher un peu plus de la demoiselle. Etait-elle aussi forte que sa sœur, plus douée, sûrement, mais avait-elle les mêmes réflexes ?

    Soudain, il vit une lumière rouge lui passer sous le nez, le frôlant de peu. Il se redressa d'un coup, surprit, et il regarda autour de lui. L'ivrogne était revenu. Il avait changé d'adversaire, hum... D'un coup de poignet et un murmure, il se protégea avec le sort protego d'une deuxième attaque (ratée) de son ancien adversaire qui était finalement revenu. Mais, apparemment, sa véritable cible n'était pas vraiment le jeune homme mais la demoiselle, et ces sorts étaient simplement destiné à lui occuper l'esprit quelques secondes, mais déjà, il tenait la demoiselle par la taille et cherchait à l'embarquer de force avec lui. Bon, il faut dire que pour une personne bourré, c'est fort bien joué, arrivé par derrière pour prendre la demoiselle par la taille, Dis' ne l'avait même pas vu arriver.

      DISTURBIA : « Dégage.»


    Dis' avait simplement posé sa main sur sous épaule, mais il le retenait assez facilement. Après tout, l'ivrogne se tenait presque sur la demoiselle pour pouvoir marcher. Et il ne faut pas croire que monsieur Spencer est une tapette. Certes, les gens le pensent, mais en réalité, ce n'est pas le cas. Il fit reculer le garçon en le tirant par l'épaule, et cela le força à lâcher les hanches de la jeune femme.

      DISTURBIA : « Dis moi, l'idiot, si je te dis pas touche, tu vas être en mesure de comprendre ? »


    Dis' avait sa baguette pointée sur la joue du garçon, l'enfonçant presque un peu trop dans sa chair, il avait franchement une expression de... Bagarreur... Ce n'est pas franchement le mot, mais vous comprenez quoi, la tête d'une personne qui n'est pas à embêter... Il le tenait par la col de sa chemise, le visage à quelque centimètre de celui de son "adversaire", entre guillemet, car celui-ci était bien trop surpris, il en avait lâcher sa baguette et il regardait Dis' avec une expression horrifié. Dis' le secoua un peu, histoire d'avoir sa réponse, et l'agresseur maintenant passé personne agressée hocha la tête de haut en bas en signe d'approbation aux paroles du jeune Spencer.

      DISTURBIA : « J'veux plus te voir, j'te préviens. Casse toi, va prendre une douche, va dessaouler, p'tin... »


    Il lâcha l'emprise qu'il avait sur le garçon qui ramassa sa baguette en coup de vent et qui partit en titubant, marchant franchement pas droit mais partant quand même. Dis' fit craquer les doigts de ses mains dans un geste nerveux, puis il se dirigea sans un regard vers son tronc où il était tout à l'heure, sans même un regard pour la jeune femme. Orion dormait toujours, un vrai feignant, mais il sursauta quand le jeune homme ramassa ses affaires avec colère, il fourra son livre plus que amoché dans son sac, sa cape de Quidditch sur le bras, son sac sur une épaule, son balai dans la main gauche, sa baguette dans la poche arrière de son pantalon, et Orion tout déboussolé, tentant tant bien que mal de suivre son maitre. Deley regardait droit devant lui, les yeux rivés sur le sol, et une expression assez particulière sur son visage. Il avait les traits coléreux, mais il semblait en plein confrontation avec lui même. Au dernier moment, il fit demi tour et alla lâcher sans modération ses affaires à côté de celle de la jeune femme, il revint vers elle, avec toujours la même expression et il croisa les bras, pour cacher les tremblements que secouaient ses mains sous la colère.

      DISTURBIA : « Si tu veux discuter, c'est maintenant, je ne compte plus t'adresser la parole par la suite... »


    Il marqua un temps d'arrêt et souffla, discrètement, tentant de se calmer. Il se sentait lâche d'être revenue, mais il ne pouvait pas partir. Si jamais il s'en était allé, il se serrait forcément défouler sur quelqu'un, autant le faire maintenant, enfin, c'est ce qu'il essayait de se dire. Mais elle allait peut-être lui poser des question qui pourraient le déranger, il fallait qu'il commence à la discussion. Mais, tout ce qu'il savait, c'est qu'il ne pouvait pas partir... Pourquoi ? Allez savoir...

      DISTURBIA : « Pourquoi je t'ai aider ? Parce que tu avais besoin d'aide, et que tu n'avais pas l'air franchement capable de te défendre... Je ne sais pas... »


    Quel retournement de situation, bon dieu. Ha ha, il l'avait secouru pour la seconde fois, qu'allait-elle penser ? Il ne fallait pas qu'elle se fasse de fausses idées, il ne l'aimait pas. Il essayait de s'en convaincre, rien allait comme il voulait. Non, il ne l'aimait pas, ne l'appréciait pas, mais il ne voulait pas partir, c'est tout...
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