Un faux passe-temps. { PV Disturbia }

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Un faux passe-temps. { PV Disturbia } Graphic6iy3

Le désarroi. Des rires. De hautes voix. Un silence recherché. Des cris. La maternelle ? Non. Vous êtes bien à Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie. La grande salle. Quatre tables de bois, quatre maisons. Ah bon. Je croyais que c’était la maternelle moi. Lancé de petits pois, oiseaux en papiers volants, rires, cris. Tout cela était insupportable. Prise de panique, d’une colère totalement insoutenable, Camélia Jude Faddins préféra quitter la pièce, de peur de devenir très impolie. Le boucan que faisait certain devenait insupportable. N'aimant pas le bruit, aussi enfantile que celui-ci, Camélia préféra quitter la pièce. La porte de bois de la grande salle se referma violemment sur la silhouette de la jeune Serpentard. Sa disparition échappèrent aux autres élèves. De toute manière peu de gens remarquaient cette fille, puisque personne ne l’aimait. Au premier plan, elle s’en fichait. Ses pas affichèrent un rythme rapide, longeant les murs, montant les escaliers de marbres. Elle s’arrêta devant les escaliers magiques. Les milliers de tableaux gémissaient des balivernes –pour certains- totalement exécrables. Camélia n’y prêta aucune intention & se laissa transporter jusqu’au premier étage. Elle en fit en un rien de temps demi-tour en s’apercevant qu’elle arrivait devant trois salles de classe. Elle emprunta un second escalier magique qui l’emmena au second étage.

La jeune Serpentard arriva en face de la gargouille menant au bureau du directeur. Elle n’y prêta guère attention & se dirigea aussitôt vers les toilettes de Mimi Geignarde. Comme à son habitude, la pièce était totalement inondée. Camélia avança dans la pièce, sentant l’eau gelée envahir ses chaussures. Poussant un désagréable gémissement, elle se heurta à aller jusqu’à une porte des toilettes la plus proche. Un silence calme, & serein régnait dans l’atmosphère de la pièce. Une agréable odeur –quant à elle- n’était pas au rendez-vous, mais elle se contenta déjà de l’inestimable silence. La vieille porte de bois se referma sur Camélia. Plutôt honteuse de devoir s’installer dans ce minable espace & cet abominable endroit, elle se contenta du mur comme appuie.

La solitude lui collait à la peau & C’ s’en sentait totalement rejetée. Impassible devant les autres, la jeune Serpentard tenait de remédier à cette souffrance par le fait de se mettre à l’écart, de pleurer, de souffrir en silence, & de redevenir l’exécrable verte & argent qu’elle est. Elle n’avait pas eut de nouvelles de ses parents depuis plusieurs mois, presque un an. Ils ne s’inquiétaient guère pour leur fille, & ne faisait que mettre de l’argent sur son compte à la banque des sorciers. Ce fût la seule dont elle eut pour savoir qu’ils étaient encore en vie. Descendant d’une lignée de sangs purs de plus de quatre vingt générations, Camélia se sentait obligée de porter son nom au-delà de tout. Fière, elle n’accorde aucun regard aux moldus qu’elles considèrent comme des gens inutiles. Son nombre restreint d’amis ne sont que d’admirables Sangs-Purs, le plus souvent à Serpentard. De sa poche, elle tira un vieux bout de parchemin une plume & de l’encre, & se mit à écrire quelques phrases, prenant le vieux mur de pierre comme support. Un bruit de chasse d’eau, puis un rire jaune vint la sortir de ses pensées. Le visage maussade, le corps trapu & transparent de Mimi Geignarde vint transpercer l’agréable silence. Le morbide fantôme des toilettes fit son apparition au mécontentement de Camélia. Elle se mit à provoquer de nouvelles inondations & a hurler dans tous les sens.

« Dégage sale fantôme. »

Rétorqua violemment Camélia, avant que Mimi continue à n’en faire qu’à sa tête.

« Oh mais que vois-je ? La petite Camélia verse des petites larmes ? Oh..Je.. Je ne peux pas pleurer moi ! »

Elle se mit à rire, puis à hurler. Son regard mauvais persécuta la pièce.

Camélia quitta aussitôt la cabine, s’enfuyant de cette espace morbide, qui appartenait à Mimi. La porte se referma sur Camélia, & celle-ci s’agrippa contre le mur, se laissant tomber. A bout de nerfs, son cœur cogna violemment contre sa cage thoracique, & son pouls s’accéléra. C’ passa sa main dans ses longs cheveux châtains, soupirant d’un air mauvais, tout en contemplant sa défaite. Ne cherchant pas à faire quoi-que-ce-soit à Mimi, elle avait préfèré s’avouer vaincue, & rechercher la solitude dont elle avait besoin. Où pas. Une silhouette totalement familière fit son apparition. Camélia essuya aussitôt les quelques larmes qui restaient sur son visage, afin de se forcer d’afficher un sourire totalement hautain.

La silhouette familière de son ami, apparut à l’angle de la porte. Elle reconnaissait cette silhouette entre mille. Il était l’ami qu’elle n’avait jamais eut auparavant. Elle en aperçut aussitôt les traits de son visage, ses cheveux blonds encadrant la finesse de sa peau, son nez légèrement en pointe & son regard bleu océan. Camélia se contenta de ne pas montrer sa faiblesse devant son ami, elle ne voulait en aucun cas qu’il apprenne qu’elle se réfugiait ici pour s’apitoyer sur son sort.

« Je tentais de m’amuser avec Mimi. »

Déclara comme une ample excuse Camélia à son ami pour expliquer le fait qu’elle soit devant la porte close des toilettes désaffectées. Camélia détestait mentir à Deley, il était son plus fidèle ami, il la comprenait, & était toujours là au bon moment. Mais parfois, la vie ne nous en laisse guère le choix. C’est parfois bon de mentir. Comme cela peut être aussi mauvais. Mais nous sommes humains, avec nos défauts, & nos qualités. Un humain pas totalement normal, il faut l’avouer, mais un humain. Elle attendit sa réponse, tentant de déchiffrer ses pensées. De quelle manière ? Camélia s’y prenait toujours par les yeux. La jeune vert & argent plongea ses pupilles noisettes dans les jolies bleues de Disturbia. Mais sûrement en vain. Son regard impassible avait une finesse assez impressionnante, & il était dur de déchiffrer le jeune homme.

5v Messages : 71 Date d'inscription : 29/08/2009 Age : 30

DISTURBIA

« Orion, je te promet que si tu ne reviens pas tout de suite ici, je te change en... »

GARCON

« Tu parles tout seul, Dis' ? »

FRANC

« Tu es assez proche de Camélia... Est-ce que tu pourrais lui transmettre un message pour moi ? »

DISTURBIA

«Oui, je la connais bien, et non, je ne lui ferais passer aucun message. Tu n'es pas son genre, Franc... Ne le prend pas mal... »

GARCON

« T'es sûr ? »

oubliettes

DISTURBIA

« J'ai déjà essayé, ça ne donne rien de bien divertissant »

MIMI

« Je t'ai entendu, mon petit Disturbia... »

DISTURBIA

« Comment vas-tu ? »

La voix de son ami, Deley, résonna dans le couloir. La silhouette du jeune homme s’approcha de la jeune Serpentard. Celui-ci arriva d’un pas rapide, plutôt fluide, montrant la colère dont il faisait preuve. Camélia lui lança un agréable regard, remarquant les traits durcis de son visage. Ses traits s’affinèrent, & le jeune homme adresse un regard détendu à son interlocutrice. Incrédule, Camélia tenta d’en faire de même, même si ses trais à elle, devait ressembler à une grimace. D’ s’agrippa au mur, en s’asseyant contre celui-ci, avec une distance entre les deux silhouettes, toujours habituelle. En effet, C’ avait remarqué la distance qu’il tachait de prendre entre lui & elle. Depuis qu’il se connaissait, Deley n’avait jamais effleuré Camélia, ne serait-ce d’un doigt. Camélia tentait de s’y habituer, même si parfois elle aurait souhaité avoir l’épaule de son ami pour réconfort. Mais peu importe, l’amitié de Disturbia semble plus beaucoup plus important que le fait de sentir sa peau contre la sienne. En effet, l’amitié qu’éprouvait Camélia pour son ami passait au dessus de tout. Très proche de lui, elle lui avait accordé la confiance qu’elle n’accordait rarement. Etant son unique ami, elle lui retenait une attention particulière, tentant de ne jamais montrer quand elle allait mal, histoire de passer d’agréables moments en sa compagnie.

« Cela ne m’étonne pas. & Je n’ai pas très envie qu’elle continue à inonder les toilettes, ça ruine mes chaussures. »

Déclara Camélia en pointant du doigt ses chaussures trempées, & usées par l’arrivée de l’eau.

C’ lança un regard à son ami, tentant de lui adresser un mince sourire. La distance qu’il y avait entre les deux sorciers gênaient Camélia. Elle ne se sentait pas à l’aise lorsque son ami, -comme à son habitude- était distant.

« Mouahahah. »

Un rire sinistre ruina le silence. Le rire de Mimi. La jeune fantôme plongea dans les toilettes, ruminant dans ses moustaches, & pour une énième fois, inonda la moitié des toilettes. Un sourire victorieux s’afficha sur les lèvres de Camélia, étant donné que l’eau semblait loin d’atteindre les deux sorciers. Camélia souffla, tentant de se contenir & de cacher ce stress permanent. Ces mains se posèrent sur le sol gelée. Son corps en fût parsemé de frissons. La silence qu’elle cherchait s’était terminé en inondation. Mimi semblait toujours aussi insupportable, & la présence de ce fantôme rendait Camélia complètement dingue. Mais la voix de son ami la ramena à la réalité, & elle détourna son regard sur le visage de Disturbia. Un sourire tout au plus agréable s’installa sur les lèvres du jeune Serpentard. Il était vrai qu’un sourire de la part du jeune homme était plutôt agréable, & Camélia tentait d’en apprécier chaque parcelle.

A son tour, elle lui lança un sourire sincère, mais pas aussi agréable que celui de Disturbia. Le jeune homme avait une manière de sourire, qui –je suppose- ne rendait pas indifférent les jeunes femmes. Camélia l’appréciait aussi tout particulièrement. Elle aimait la présence du jeune Serpentard, la douceur, & l’écoute dont il faisait preuve avec elle.

« Je tentais de trouver le silence ici, mais à croire que ce ne sera pas dans ces toilettes délabrées. »

Elle eut un petit rire, puis passa la main dans ses cheveux châtains en batailles, tentant de démêler les nœuds.

« Et toi ? »

Finit-elle par répondre en arquant un sourcil. Ses pupilles noisettes s’imprégnèrent de celle du jeune homme, tentant de déceler la raison pour laquelle il semblait énervé. Mais Camélia fut troublé de voir qu’avec lui, elle n’arrivait point à en savoir la raison. Qu’est-ce qui avait rendu son cher Deley aussi colérique ? Pourquoi tentait-il de cacher sa colère quand il était en compagnie de Camélia ? Les questions fusaient dans sa tête. Elle n’avait jamais complètement découvert la carapace de son ami, qui même avec elle semblait parfois mystérieux, indéchiffrable.

Les cheveux en batailles du jeune explosaient dans les sens, une mèche de ses cheveux blonds pointaient bizarrement vers le haut. Disturbia avait une tête de clown coiffé comme ça.

« Rooh, regarde tes cheveux petit clown »

S’exclama Camélia, tout sourire, en éclatant de rire.

Sa main glissa lâcha le sol glacial, & s’approcha du visage de son ami. Sa main ne semblait qu’à quelques centimètres de ses cheveux, mais la jeune femme s’arrêta aussi, la main vacillante. Sa main glissa le long de son corps, & elle la reposa sur le sol. Camélia se mordit la lèvre, baissant les yeux. Elle semblait totalement gêné par cette scène. C’ en avait oublié le nombre de fois où il avait tenté d’échapper à la peau de la jeune femme, au nombre de fois où il était de –ne serait-ce- l’effleuré. Elle fût totalement gêné par l’acte dont elle venait de faire preuve. Elle se leva, tentant d’échapper à son regard qui la gênait complètement, croisa les bras contre sa poitrine & fixa un point invisible sur le sol miteux. Son regard était à l’opposé du corps du jeune homme, & elle tentait surtout de ne pas le regarder. C’ avait envie de s’enfuir en courant, tellement elle avait honte. Gênée par la situation, la jeune Serpentard ne savait que faire. Elle attendait une réponse de la part du jeune homme, attendait qu’il réagisse.. Ne serait-ce une explication ? Elle souffrait de cette distance, qui parfois était totalement pénible. Les bras de quelqu’un lorsque l’on va mal semble parfois indispensable. Mais mis à part lui, Camélia n’avait peu d’amis. Elle ne pleurerait jamais devant quelqu’un d’autre. Déjà que la jeune femme semblait en difficulté, totalement mal à l’aise, limite honteuse, lorsqu’elle s’affichait en larmes devant lui.

Camélia attendit. Attendant la réponse de son ami, qui -pour elle- semblait être prometteuse. Elle semblait effrayée, totalement effrayée d’avoir réagit comme cela. Elle n’avait pas pensé aux conséquences que cela pouvait entraîner. & S’il refusait de lui parler ? S’il la lâchait ? Que deviendrait-elle donc ? A présent, la jeune Serpentard avait peur. Peur de perdre un être cher. Angoissée, elle se retourna d’un geste brusque, afin de retrouver ses pupilles embuées dans celle de son ami. Quand allait-il réponse ? Mon dieu. C’est insoutenable. Quelle idiote cette Camélia.

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DISTURBIA

« Oh, un petit coup de baguette et le tour est joué... Tes chaussures seront secs ! »

DISTURBIA

« Oh, moi, ça va. Je ne t'ai pas présenté, au fait, voilà Orion.»

DISTURBIA

« Je suis désolé...»

DISTURBIA

« Ce n'est pas ta faute... C'est moi...»

Disturbia. Elle faisait une confiance innée à ce garçon. Losqu’elle lui parlait, Camélia savait qu’elle n’avait rien à craindre. Elle sait pertinemment qu’à lui, elle peut tout lui dire. Mais ce sont dans les moments comme ça, où Disturbia fait preuve d’une distance insupportable entre les deux corps, que Camélia se sentait dôté d’un mal à l’aise impressionnant. Camélia est une jeune Serpentard très tactile, ayant besoin de la présence d’une personne à ses côtés. Parfois elle aimerait l’épaule de son ami pour la réconforter, où ses bras pour pleurer. C’est normal, c’est une fille après tout. Mais le jeune homme ne faisait rien de cela, qui avait d’ailleurs tendance à bouleverser la jeune femme. Pendant qu’elle songeait à son sujet, le jeune homme marmonna quelques mumures inaudibles, qui eut pour don de remettre en état les chaussures trempées de la jeune vert & argent. Celles-ci redevinrent presque neuve, & flamboyante. Mais les pensées de Camélia s’orientèrent vers une boule de poils, sur les genoux de son ami. Camélia sourit à la vue de cet être si mignon, puis réorienta son regard vers Disturbia.

« Merci. »

Répondit la jeune femme, qui n’avait pas pensé à remettre en état ses chaussures de cette manière.

Plutôt pensive, la jeune femme semblait trop orienté vers le comportement de Dis’ pour tenir compte de l’état de ses chaussures. Elle semblait aussi perturbé par la boule de poils trônant sur les genoux du Serpentard. C’ ne pouvait s’empêcher de s’exiler sur le comportement de son ami. Il était si gentil, si différent avec elle. Elle soupira, plongeant ses yeux dans l’océan de ceux de l’adolescent, essayant pour une énième fois de déchiffrer son comportement. Mais tout comme elle, il faisait preuve d’une impassibilité suprenante. Camélia ne comprenait pas que le jeune homme ne se libérait jamais totalement quand il était en sa compagnie. Elle comptait lui dire, lorsque la voix audible du jeune homme brisa le silence. Il parla furtivement de lui, avant de reporter son attention sur la boule de poils. C’était donc.. Orion. Camélia acquiesça d’un signe de tête, un mince sourire sur les lèvres. Ses pupilles fixèrent avec malignité la petite boule. Camélia eut un petit rire lorsque l’animal émit un grognement lorsque son maître lui caressa la tête. Il semblait très grognon. Camélia aurait voulu lui dire « Tel maître, tel animal. » Mais elle se retint, pensant qu’il ne valait mieux pas sortir une blague pour le moins pas drôle du tout. Elle opta pour le silence, méprisant la scène qui venait de se passer. La main de Camélia avait basculé du mur, n’effleurant même pas la peau de son ami, puisque celui-ci s’eut écarté d’une vitesse impressionnante.

La jeune femme s’était levé, tournant le dos à son ami, puis avait finit par le scruter, avec incompréhension. Il s’excusa, mais Camélia ne répondit pas. Elle soupira, en comprenant que pour une énième fois, elle avait échoué. Détruite, elle se plongea dans le fil de ses pensées, se rappellant les agréables moments qu’elle avait pu passer avec Disturbia, sans pour autant le toucher. Disturbia ne semblait pas gêné par le fait de ne toucher personne, il semblait juste gêné, irrité, perdu, quand on tentait de le toucher. L’adolescent rétorqua que cela venait de lui. Camélia eut un rire jaune. Comment pouvait-elle ignorer que ce n’était pas de lui ? Elle plongea ses yeux dans ceux dans son ami, scrutant dans le creux de ses pupilles la sincérité dont il faisait preuve. La jeune femme sursauta, elle sentit son pouls s’accéléré lorsque quelque chose tenta de toucher l’épaule de la jeune femme. Lorsqu’elle regarda son épaule, elle fut déçue de voir que ce n’était pas la main de son ami, mais plutôt le corps d’Orion. Ses doigts dévalèrent le long de son cou, son épaule, avant de toucher la douceur qu’était Orion. Cette fois-ci, il n’émit aucun grognement, mais Camélia n’en fit pas plus.

« C’est toi ? Mais je sais que c’est toi Deley. Pourquoi cette adorable boule de poils peut te toucher ? Pourquoi tu n’envisages jamais de ne serait-ce m’effleurer ? Tu ne connais donc pas le contact humain ? Tu ne sais donc pas qu’une amie a parfois besoin d’un ami pour la réconforter ? Je tiens le coup Dis’, je tiens parce que c’est toi, parce que tu es mon véritable ami, un des rares, le plus proche, que je t’aime, je te fais confiance, j’ai besoin de toi. Mais il faut avouer que parfois, je dérive. L’erreur est humaine. J’ai craqué, excuse-moi, je ne recommencerai pas. »

Sa voix se dissipa. Une fois sa colère, puis sa peine, extériorisé, la jeune femme sombra dans ses pensées. Elle examina le sol de tous ses recoins, tentant de paraître le moins gêné du monde. La jeune Serpentard sentait le regard de son ami orienté vers elle. Lorsqu’elle leva les yeux, elle vit le regard triste de son ami. Elle avait envie de le prendre dans ses bras, de s’excuser, de lui pardonner. Mais hélas, elle ne pouvait pas. Elle ne savait pas s’il était sincère avec elle, elle tentait de répondre elle-même à cette question. Mais c’était dur. Il était si impassible, si imperturbable. Camélia ne savait plus comment s’y prendre. Il fallait qu’il le guide. La jeune femme avait besoin qu’il lui explique.

« Dis moi Dis’. Je ne suis pas parano. Je ne sais même plus si je suis au moins quelque chose pour toi. J’sais plus, j’ai peur tu sais. »

Camélia en fut elle-même surprise par ce qu’elle venait de dire. Son comportement semblait totalement impensable, irréel. Elle avait honte. Pensant qu’il la prendrait pour de la pitié. Ses joues devinrent roses, elle sentait son regard porté sur elle, elle sentait la honte de dire tout ce qu’elle ressentait, c’était dur. Jamais elle n’avait fait une telle déclaration à quelqu’un. Elle semblait totalement ébahie parce qu’elle venait de dire.

En tout cas une chose est sûre : Elle tiendra le coup, quoi qu’il arrive.

» JOACKIM LORN MCBROWN ||: Les faux semblants. Uc
» ♦ See the lightning in your eyes (Disturbia S)
» C'était le temps d'une autre année ; libre